Isabelle Rey-Herme ha svolto per noi la traccia di lingua francese per i licei linguistici, seconda prova dell’esame di maturità. Si tratta di un testo che prende spunto dal celebre autore Antoine de Saint Exupéry e dal suo Terre des home. Ecco lo svolgimento.

Antoine de Saint Exupéry, Terre des hommes

Par quel moyen de transport le narrateur voyage-t-il dans cet extrait ? Prouvez-le en vous appuyant sur les mots du texte. 



Le narrateur voyage en train : « …un long voyage en chemin de fer… », « J’ai traversé vers une heure du matin le train dans toute sa longueur ». 

A quoi fait référence le « bruit des galets roulés par la mer » ? 

L’auteur évoque ici de manière métaphorique le bruit régulier d’un train de 1939 en marche, qui ressemble à celui de cailloux brassés par les eaux de la mer. 



Avec qui le narrateur voyage-t-il ? Décrivez ces personnes. 

Le narrateur voyage avec « des centaines d’ouvriers polonais » obligés de quitter la France et de rentrer dans leur pays d’origine (« congédiés de France et qui regagnaient la Pologne »). Ils sont décrits comme des personnes simples et pauvres (les « godillots », les « lourdes hardes »), marquées par la laideur (les « ronflements rauques », la « musique pourrie dans la puanteur des cafés-concerts », « ces creux, ces bosses, cette laideur ») et un peu abruties par leur situation, qu’ils subissent passivement (« ces gens ne souffrent guère de leur sort », « Ceux qui la portent ne la sentent pas », « …cette misère dans laquelle on s’installe aussi bien que dans la paresse »). Leur misère est à la fois économique et culturelle (« C’est un peu, dans chacun de ces hommes, Mozart assassiné »). 



Expliquez la métaphore du jardin et du jardinier employée par le narrateur. 

D’après le narrateur, lorsqu’une rose nouvelle éclot, elle attire l’attention de tous les jardiniers (« tous les jardiniers s’en émeuvent »), qui la soignent et s’en occupent pour lui permettre de développer toute sa beauté. Il affirme qu’il devrait y avoir également des jardiniers « pour les hommes » (des éducateurs), qui repèrent la grandeur de chaque enfant, pour l’éduquer de façon à en tirer le meilleur. 

Expliquez la phrase : « Les petits princes des légendes n’étaient point différents de lui ». 

L’enfant polonais est aussi beau et gracieux qu’un prince de conte de fées. On peut bien entendu ici penser au célèbre conte de Saint Exupéry, Le petit prince, même si celui-ci est plus récent que le recueil Terre des hommes. Peut-être la vision de cet enfant dans le train a-t-elle inspiré cette œuvre de l’auteur. 

Pourquoi le narrateur affirme-t-il que « Mozart est condamné » ? 

D’après le narrateur, cet enfant pourrait devenir un génie comme Mozart s’il était né dans une famille aisée, où l’on aurait pu cultiver ses talents. Mais étant d’un milieu populaire, il est voué à une vie misérable dans laquelle il se contentera comme ses parents de la laideur qui l’entoure. 

Pourquoi le narrateur déclare-t-il : « Je ne crois guère à la pitié » ?

L’auteur dit ne pas avoir de pitié pour l’enfant lui-même (« c’est quelque chose comme l’espère humaine et non l’individu qui est blessé (…). Ce qui me tourmente, c’est le point de vue du jardinier »). C’est l’impression de perte, de gaspillage pour l’humanité qu’il regrette ici, comme le jardinier qui laisserait se faner une belle rose sans s’en occuper. Ce n’est donc pas la compassion pour l’enfant qui l’anime, il semble adopter davantage un point de vue d’esthète. 

Comment comprenez-vous la dernière phrase : « Seul l’Esprit, s’il souffle sur la glaise, peut créer l’Homme » ? 

Cette phrase de Saint Exupéry fait allusion au récit de la Création dans la Genèse : Dieu prend de la glaise, façonne un homme, puis souffle sur lui pour lui donner son âme, et donc la vie. Ici, l’auteur veut dire que pour que l’être humain (la glaise) devienne un Homme (avec une majuscule), il ne suffit pas qu’il soit vivant, mais aussi qu’il reçoive la culture et une éducation adaptée (« l’Esprit »).

 

Armelle Carmelin, Plan numérique : neuf collèges expérimentent le soutien scolaire en ligne

Pourquoi le site internet utilisé par la collégienne lui est-il utile ?

Le site internet qu’utilise la collégienne lui apporte du soutien dans ses devoirs à la maison, notamment en lui faisant comprendre certains mots de vocabulaire (« Il y avait des mots que je ne connaissais pas. J’ai tout compris grâce au site »). 

S’agit-il d’un site non lucratif ?

Ce n’est pas un site non lucratif. Les parents de Jeanne dépensent 120 Euros par an pour lui permettre d’y accéder. 

Comment le CNED contribue-t-il à l’« égalité des chances » ? 

Le CNED contribue à l’égalité des chances en proposant gratuitement du tutorat et du soutien scolaire en ligne. Ainsi, un enfant dont les parents ne peuvent pas payer une inscription comme l’ont fait ceux de Jeanne pourra tout de même être aidé. 

Le nouveau dispositif en ligne du CNED concerne-t-il tous les élèves de France ? 

Le nouveau dispositif du CNED concerne très peu d’élèves de France, seulement « 400 élèves de sixième en difficulté ». Ils sont répartis dans neuf collèges, de trois académies différentes. Si cette expérimentation est positive, elle devrait être étendue à plus de 30 000 élèves de sixième à la rentrée de septembre 2013. 

Le soutien en ligne remplace-t-il complètement la présence des professeurs ? 

Ce système de soutien en ligne ne remplace pas complètement la présence des professeurs, puisque les élèves voient encore un enseignant deux heures par semaine (« deux heures de tutorat hebdomadaire avec un enseignant »). 

Quels sont les défis de l’école pour « passer dans le troisième millénaire » ? 

D’après l’auteur, les défis de l’école pour « passer dans le troisième millénaire » sont une meilleure connexion internet dans les établissements (« le raccordement des établissements en très haut débit »), des aides pour obtenir de l’équipement en nouvelles technologies (« l’accès à l’équipement »), et une mise à niveau des professeurs (« la formation des enseignants »). 

Quel obstace existe-t-il, malgré tout, du côté des élèves ? 

Ce dispositif rencontre toutefois un problème, puisque toutes les familles ne sont pas équipées d’ordinateurs ou de connexion internet (« les familles de collégiens ne sont pas toutes équipées »). 

Le recteur de l’Académie de Poitiers est-il optimiste sur le développement de ce projet ?

Le recteur de l’Académie de Poitiers semble optimiste sur le développement de ce projet, puisqu’il dit que, même s’il ne pourra pas être étendu à tout le monde (« Nous ne prétendons pas toucher tout le monde »), il concernera tout de même de plus en plus de personnes (« mais, au moins, plus de monde qu’aujourd’hui »). 

(Isabelle Rey-Herme)

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